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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Santé, universités : quand le marché échoue aux Etats-Unis

09/09/2010 21:26

Santé, universités : quand le marché échoue aux Etats-Unis


Les libéraux et les néolibéraux affirment que la libéralisation et le marché pourraient être la solution à nos soucis dans presque tous les domaines, y compris la santé, la retraite et l’éducation. Malheureusement pour eux, les Etats-Unis montrent que ce n’est pas le cas.
Quand les universités dérapent
C’est The Economist, guère porté au collectivisme, qui a signé un papier très critique sur les universités étasuniennes, n’hésitant pas à les comparer aux constructeurs automobiles locaux avant leur chute. Pourtant, comme l’hebdomadaire anglais le souligne, ces universités dominent tous les classements internationaux, les étudiants se battent pour y entrer malgré un coût annuel proche de 40 000 dollars sans prendre en compte le logement et toutes les autres dépenses courantes…
Mais le portrait fait dans cet article n’est guère flatteur. Des étudiants qui travaillent de moins en moins (14 heures par semaine au lieu de 24 auparavant), des professeurs qui ne travaillent pas davantage (multipliant les congés sabbatiques et s’entendant tacitement avec les élèves pour ne pas se surcharger mutuellement), des dirigeants qui embauchent une administration pléthorique et font des travaux somptuaires pour le prestige de leur campus : voici les critiques du  journal.
En fait, le prix semble être devenu un argument de vente, poussant toujours plus haut les frais d’inscription, dans une espèce de bulle où les frais supplémentaires ne rapportent rien de concret. Pour The Economist, les universités étasuniennes doivent se réveiller rapidement si elles ne veulent pas subir le sort des constructeurs automobiles de Détroit ! Et encore, le papier ne prend pas en compte l’effet très pervers de blocage de l’ascenseur social qu’évoque Paul Krugman.
Quand le système social dérape
Mais la libéralisation s’est également étendue au système de protection sociale, pour le plus grand malheur des Etats-Unis. Le système de retraite par capitalisation a montré toutes ses limites ces dernières années puisque les krachs boursiers et immobiliers ont réduit les retraites de certaines personnes à des niveaux leur imposant de se remettre à travailler, passé 75 ans. Ceci démontre la folie d’un système par capitalisation où les petites pensions varient avec le marché…
Mais ce n’est guère mieux pour la santé. Les Etats-Unis arrivent à la situation paradoxale où leur système, qui coûte au moins 50% de plus que tous les autres systèmes de santé du monde (France incluse) tout en ayant un résultat qualitatif très médiocre (la 37ème place sur le classement mondial de l’OMS). Bref, là encore, la libéralisation et le marché ne sont pas forcément la solution pour l’intérêt général. Les exemples abondent outre-Atlantique de disfonctionnements du marché.
Pour le système de santé, les raisons sont multiples. Le coût extrêmement élevé de la santé a plusieurs sources directement explicables par la libéralisation : l’explosion des frais de commercialisation, la marge bénéficiaire demandée par les actionnaires et l’envolée des coûts que peut provoquer un marché libre, comme l’illustre bien la situation des universités. Mais le pire est que pour la santé, l’efficacité  n’est même pas au rendez-vous et 15% de la population en était exclue !
Bien sûr, la nationalisation n’est pas toujours la solution et le secteur public est loin d’être toujours efficace. Mais les libéraux devraient tout de même reconnaître que tel est aussi le cas de leur très cher marché, comme le montre bien la situation des Etats-Unis.
Laurent Pinsolle





Absolument débordée

09/09/2010 16:09

Absolument débordée


Absolument débordée où le paradoxe du fonctionnaire
ou Comment faire les 35 heures en... un mois
de Zoé Shepard
Edition : Albin Michel
Edité le 4 mars 2010
300 pages
 
Résumé :
Embauchée après huit ans d’études supérieures dans une mairie de province, Zoé Shepard a vite déchanté. Plongée dans un univers où incompétence rime avec flagornerie, ses journées sont rythmées par des réunions où aucune décision n’est jamais prise, de rapports qu’elle doit rédiger en dix jours (quand deux heures suffisent), de pots de bienvenue, de départ, d’anniversaire.
Sans oublier les séminaires « de formation », les heures à potiner à la cantine et à la machine à café, les chefs « débordés » par les jeux en ligne et les préoccupantes interrogations de tous sur les destinations de vacances et autres RTT…

Chargée de mission dans un service fourre-tout, truqueuse patentée de notes administratives, G.O. pour délégations étrangères et hocheuse de tête en réunions, Zoé Shepard raconte avec un humour mordant ses tribulations de fonctionnaire désespérée dans un univers bien pire que tout ce que vous pouviez imaginer"
L'auteur
Aurélie Boullet avait écrit un pamphlet au vitriol sur les dysfonctionnements de l'administration."Absolument débordée", publié sous le pseudo Zoe Shepard, tirait à boulets rouges sur les fonctionnaires, la fonction publique ainsi que l'administration, avec humour et second degré.
L'affaire
Les fonctionnaires auraient-ils perdu leur sens de l'humour ?
Le problème est que plusieurs membres du Conseil Régional bordelais s'étaient reconnus dans les descriptions de Zoe Shepard et c'est ce qui a trahi Aurélie Boullet. Selon Aurélie Boullet, son livre ne visait pas l'administration bordelaise et souhaitait faire une critique général du système administratif français en utilisant le second degré et l'humour. Aurélie Boullet alias Zoe Shepard a donc été condamnée pour avoir manqué à son devoir de réserve et de discrétion. Le conseil de discipline du Conseil Régional s'était prononcé pour une exclusion sans rémunération d'une durée de 2 ans de la fonction publique territoriale. Au final, Aurélie Boullet ne sera exclue que 4 mois.
 
L'Avis de DLR14ème
Nous nous opposons contre l'ignoble traitement qu'a subit Aurélie Boullet de la part de sa hiérarchie qui est bien plus vaine que la description qu'elle en a faite. En effet, rien dans ce livre ne laisse transpiré que cette fiction se passerait au Conseil Régional d'Aquitaine. Elle même l'a écrit sous un pseudonyme évitant tout rapprochement avec sa carrière. Aussi, la décision de son employeur n'a pas lieu d'être et relève de l'autocratie voir de la tyranie.

 






Un gouvernement aux abois

08/09/2010 13:02

Un gouvernement aux abois


Après avoir complètement raté sa rentrée du fait de la cacophonie au sein du gouvernement et de la majorité, Nicolas Sarkozy semble devoir jouer le tout pour le tout avec sa réforme des retraites et l’affaire Woerth. Que peut-il faire pour redresser la barre ?
Faut-il sauver le soldat Woerth ?
Le cas d’Eric Woerth s’est singulièrement compliqué avec son mensonge sur les liens qu’il entretenait avec Patrice de Maistre. Même si l’on peut admettre qu’un député signe sans doute beaucoup de courrier et qu’il pouvait ne pas forcément se souvenir de celle qu’il avait adressée pour soutenir la candidature du gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt à la légion d’honneur, il lui revenait de bien étudier ses archives avant d’affirmer qu’il ne l’avait pas soutenu. Cela lui aurait fait l’économie d’un mensonge qui met légitimement sa parole en question sur l’ensemble du dossier.
La majorité se met toute seule dans des positions impossibles, comme l’illustre bien le remplacement d’Eric Woerth comme trésorier de l’UMP par Dominique Dord. Même si le fait que ce dernier ait travaillé deux ans chez L’Oréal il y a fort longtemps, n’est sans doute qu’un détail insignifiant et ne porte pas à mal, il est plus que maladroit de retenir un candidat qui présente une telle ligne dans son CV dans le contexte actuel, d’autant plus que sa belle-mère habite dans le même immeuble que… Patrice de Maistre. Quelques soient ses qualités, une telle nomination est incompréhensible.
En laissant Eric Woerth en première ligne du dossier des retraites, Nicolas Sarkozy semble ne pas vouloir désavouer son ministre et celui qui fut son trésorier. Il faut dire qu’il est sans doute trop tard pour céder à la pression médiatique. Soit il fallait agir vite pour stopper la polémique, soit il faut tenir pour ne pas se déjuger. Mais s’il venait à le chasser du gouvernement lors du remaniement, il n’y gagnerait sans doute pas grand-chose tout en semblant admettre une grave erreur.
De l’eau dans le vin de la réforme des retraites ?
Le scénario à venir semble écrit d’avance, comme lors de la réforme des régimes spéciaux : le gouvernement va faire des concessions importantes sur des détails trop techniques ou complexes pour que l’opinion en ait pleinement conscience tout en conservant le principe du passage à 62 ans, qu’il ne peut pas abandonner sous peine de perdre toute crédibilité. En effet, s’il avait obtenu l’alignement des durées de cotisation, c’est en compensant largement par des hausses de salaire sur les deux dernières années, le tout en conservant un calcul de la pension sur les six meilleurs mois…
Bref, Nicolas Sarkozy n’est pas le grand réformateur qu’il prétend être. Sa réforme n’est guère radicale puisqu’elle ne doit restaurer l’équilibre qu’en 2018 et reposera sur une contribution publique complémentaire alors que la réforme de 2003 devait régler les problèmes jusqu’en 2020 (avant que la crise ne bouleverse les échéances). Même le passage de 37,5 à 40 ans de cotisations de la réforme Balladur est en un sens plus radical que ce que propose aujourd’hui le gouvernement. En outre, les choix faits (privilégier l’âge de départ à la durée de cotisation) posent un problème de justice.
Il est fort probable que Nicolas Sarkozy obtiendra le passage à 62 ans du départ à la retraite mais il cèdera sans doute pas mal sur d’autres questions importantes pour un syndicat pour obtenir son accord et quelque soit l’équilibre ou même la justice de la réforme, elle passera.
Laurent Pinsolle





Et si on abolissait la peine de mort pour les victimes ?

08/09/2010 12:58

Et si on abolissait la peine de mort pour les victimes ?


Le violeur et meurtrier de la jeune femme de Lille avait été condamné à 10 ans de prison en 2006. Il a été relâché au bout de 5 ans !
Moi qui pensais que la peine de mort avait était abolie en 1981, j'ai la triste sensation qu'elle existe toujours, mais pour les victimes cette fois.
C'est pourquoi j'ai été le premier à exiger la suppression des remises de peine automatiques qui décrédibilisent la Justice française et conduisent à un sentiment quasi-total d'impunité chez les voyous et les malades.
Comment comprendre en effet qu'on puisse violer et tuer dans notre pays pour seulement 5 ans de prison ?! Je me souviens d’une séance de nuit à l’Assemblée Nationale où pour rejeter mon amendement, la "gaulliste" Madame Alliot-Marie m’avait expliqué qu’il ne fallait pas désespérer les détenus des prisons et qu'il fallait leur laisser un espoir de sortir. Certes, mais pourquoi dans ce cas faire de la remise de peine le principe et de la détention l'exception ? Cela n'a aucun sens.
En pratique, il s'agit surtout pour le gouvernement de vider les prisons plutôt que d'en construire de nouvelles. Car relancer le programme de construction stoppé par Sarkozy, ce serait coûteux à court terme mais efficace seulement à moyen terme. Or, dans un jeu politique où seule compte la prochaine réélection et l'image médiatique, nos gouvernants préfèrent l'esbroufe à une action sérieuse et exigeante.
Ah, qu'il est loin décidément le temps du Général, des grands programmes nationaux et du service de l'intérêt général et de la patrie...
Tout l’été nous avons ainsi assisté à une gesticulation présidentielle sur la sécurité, mais rien de concret et d’efficace pour rétablir la crédibilité de la chaîne pénale. Rien de concret pour le citoyen. Tout pour les apparences.
A noter que le président a été bien aidé dans son entreprise de communication par les cris d'orfraie des belles âmes socialisantes qui l'ont fait passer pour le "méchant sécuritaire" qu'il n'est pas.
Mon amendement de suppression des remises de peine automatique de 2 mois par année d'incarcération a ainsi été rejeté par le gouvernement avec le soutien du PS.
A nouveau, je déposerai donc très prochainement une proposition de loi pour supprimer ces remises de peine automatiques qui aboutissent en France à ce qu’un condamné n’effectue au mieux que la moitié de sa condamnation.
NDA





La France doit se préparer à accueillir ses compatriotes Wallons et Bruxellois

07/09/2010 19:54

La France doit se préparer à accueillir ses compatriotes Wallons et Bruxellois


L’entrée en phase terminale de la crise belge conduit le pays au bord de l’éclatement. La France doit donc se préparer à assumer toutes ses responsabilités envers les francophones de Belgique, en les assurant le cas échéant de son accueil et de sa protection.
Ainsi, et pour paraphraser le Général de Gaulle, les Wallons "retrouveraient au sein de la France la fierté d’appartenir à une grande nation, la fierté de leur langue et de leur culture, le goût de participer aux grandes affaires du monde et de se battre pour de grandes causes humaines".
Naturellement, cette évolution territoriale majeure en Europe ne pourrait s’accomplir que dans le strict respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, au terme d’un processus d’autodétermination incontestable par sa netteté et son ampleur.
Dans une Europe désormais prémunie contre les impérialismes territoriaux et les heurts nationalistes entre grands pays, le véritable risque serait au contraire que la France cède à ses inhibitions européistes en refusant à tout crin d’accompagner, voire d’anticiper, le sens de l’Histoire.
En effet, à vouloir marier contre leur gré des peuples différents et détruire les états-nations, les apprentis sorciers de la supranationalité belge ont créé depuis des années les conditions du rejet, de la haine et de la xénophobie.
Maintenir une fiction de Belgique nous conduirait à un divorce violent, à la Yougoslave, là où une séparation paisible à la Tchécoslovaque est possible.
Il est donc du devoir de la France de prouver qu’un autre modèle est possible en accueillant les Wallons et Bruxellois s’ils le souhaitent au sein de la République.
Nicolas DUPONT-AIGNAN
Député de l’Essonne
Président du rassemblement gaulliste
Debout la République





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